Divers,  Vie intercommunale

Publié le vendredi 30 septembre 2022

Des consignes à respecter pour la collecte des végétaux

Que faire des tontes, des feuilles ou des branches taillées dans son jardin ? Depuis 1996, le service de base choisi par les élus du conseil communautaire pour l’évacuation des végétaux est l’apport volontaire en déchèterie.
De La Tremblade à Brie-sous-Mortagne, sept déchèteries ont ainsi été aménagées pour les particuliers.
Afin d’éviter tout indésirable (sac plastique, jeux de plein air, fils de fer et de clôture…), les usagers sont invités à contrôler, en amont, la qualité des végétaux à déposer.
Le dépôt se fait directement en vrac dans la benne dédiée aux végétaux ou au sol dans les déchèteries équipées d’une zone spécifique (Grézac, Arvert).
Le conditionnement des végétaux en sacs krafts homologués « Ok compost » sont tolérés.
Les végétaux seront ensuite pris en charge par le Syndicat de traitement intercommunal du littoral (SIL) pour être broyés et épandus localement sur les terres agricoles.

En complément de ce service, quinze communes du territoire sont desservies par une collecte en porte à porte.
Les usagers qui bénéficient de ce service doivent pour cela continuer à respecter certaines consignes.
Les feuilles et les tontes doivent en effet être présentées dans des sacs en papier biodégradables « OK compost » de 100 litres maximum.
Les branches ou les résidus de taille de haies ne seront ramassés que s’ils sont rassemblés en fagots de 50 centimètres de diamètre et de 1 mètre de long au maximum.
Ils doivent être bien ficelés avec une ficelle naturelle compostable.
Le nombre de sacs ou fagots déposés est limité à 10 sacs par point de collecte.
Les liens en plastique et le fil de fer sont interdits car ils peuvent compromettre la qualité du broyat épandu sur les terres agricoles.
Un tri de qualité est l’assurance d’une valorisation matière réussie.

Ces règles ont pour but de faciliter le travail de collecte.
Certains particuliers déposent des charges parfois exagérément lourdes, sans réaliser que l’agent de collecte en aura des centaines à soulever au cours de sa tournée.
Les sacs en plastique sont également prohibés pour une raison simple : ils ne se compostent pas.
On les retrouve alors dans les champs, où sont épandus les broyats des 16 000 tonnes de végétaux déposées chaque année sur la plateforme de Grézac, puis mis à la disposition des agriculteurs. Le broyat est ainsi utilisé comme fertilisant agricole en circuit-court.

  • Les sacs en papier biodégradables sont vendus dans une vingtaine de commerces dans l’agglomération, dont on trouve la liste sur agglo-royan.fr
  • Le rapport annuel sur le prix et la qualité du service public de prévention et de gestion des déchets est disponible sur le site de la CARA : agglo-royan.fr

 

Les végétaux : une ressource à valoriser

En 2021, plus de 13 000 tonnes de végétaux ont été déposés en déchèterie sur le territoire de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique, ce qui représente le premier apport en quantité avec 32% des tonnages réceptionnés.
Au lieu de devenir un déchet dont l’élimination représente un coût croissant pour la collectivité, les tontes de pelouse, les feuilles mortes, les fleurs et plants de légumes fanés constituent avant tout une ressource, car ces matières organiques peuvent servir à fertiliser le jardin.
Voici quelques techniques simples pour permettre de les valoriser à la maison, plutôt que de les emmener en déchèterie.
En limitant les déplacements, la réutilisation de ces végétaux fait aussi gagner du temps et de l’argent aux jardiniers, tout en diminuant le recours aux engrais et la consommation d’eau.

  • Le mulching consiste à laisser la tonte de gazon sur place, où elle se décompose naturellement. Cette pratique évite de ramasser la tonte, enrichit le sol et fertilise le gazon naturellement et gratuitement, tout en limitant la pousse des herbes indésirables.
  • Le compostage en tas ou en composteur : la décomposition naturelle des déchets organiques (du jardin et de cuisine) se fait par des micro-organismes présents dans le sol, en présence d’eau et d’air. Le compostage produit un engrais naturel et économique, réduit l’utilisation des produits phytosanitaires ainsi que le poids de la poubelle ménagère.
  • Le broyage consiste à broyer des végétaux pour pouvoir les traiter au jardin. Utilisé idéalement pour des volumes importants, il permet d’obtenir du broyat de bois, ressource très utile pour nourrir le sol.
  • Le paillage consiste à recouvrir le sol avec des végétaux (tontes, feuilles) ou du broyat de bois dans le potager, sous une haie, dans un massif de fleurs, au pied des arbres fruitiers ou des arbustes. Le paillage réduit la pousse des mauvaises herbes, protège de la sécheresse et maintient l’humidité, favorise la souplesse et enrichit le sol, protège du gel en hiver.
Bon à savoir

> Certaines espèces possèdent des feuilles qui se décomposent difficilement (laurier, rhododendron, chêne, châtaignier, platane, noyer) : elles se prêtent très bien au paillage. En revanche, il faut éviter d’utiliser des végétaux malades, qu’il est préférable de déposer en déchèterie.

> Il est possible de se simplifier la vie en évitant les tailles trop fréquentes. Au moment de la plantation, il suffit de choisir des variétés qui n’ont pas une croissance trop rapide contrairement au thuya ou au laurier…  ou des arbustes qui ont naturellement une hauteur limitée.

Retrouvez d’autres astuces sur la librairie de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie  https://librairie.ademe.fr/dechets-economie-circulaire/7-guide-pour-amenager-mon-jardin-zero-dechet.html

Un doute, une question, contactez le service déchets de la CARA au 05 46 39 64 64 ou par courriel : service-dechets@agglo-royan.fr

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